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 Enfant, je jouais avec mon frère et nous avions un tas de sable limité.

Il transformait le sable en blocs bruts avec de l'eau et il fallait attendre que cela sèche.

Moi, je lui échangeais ces blocs bruts contre des blocs taillés que je taillais, malin comme un singe, je gardais les 3/4 de la production.

Après un certain temps, avec les blocs taillés j'avais construit ma grande maison.

Par contre lui n'avait qu'un mur de construit.

Vint le moment où il n'y eu plus de sable, il se rendit compte de la situation et me menaça.

Je lui rendis tous les déchets de sable issus de la découpe que j'avais gardé.

Mais le moment fatidique arriva. Il détruisit avec son pied ma maison et nous sommes restés fâchés longtemps. 

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La morale de cette histoire :

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Sans lui, je ne peux pas obtenir des briques comme je n’avais plus de blocs brutes à tailler, et donc je ne savais pas reconstruire ma maison

Au départ, ne valait-t-il pas mieux avoir l'intelligence de partager et gérer le tas de sable ensemble?

 

Notre société est soumise à des crises financières et politiques régulières, des guerres.

On voit renaître les partis populistes et extrêmes, ainsi que la pauvreté qui réapparait dans nos sociétés dites évoluées.

On constate, on se révolte, on milite, on crie à l'injustice, on exprime les erreurs, on propose des alternatives comme des millions de personnes à travers le monde et ce durant de nombreuses années, sans résultats très significatifs.

Que faire pour ne pas détruire notre espace de vie ?

Que faire pour permettre une vie plus digne à chacune d'entre nous ?

Réfléchir, confronter, imaginer, sortir des chemins battus, s'écarter du problème.

 

Alors vient l'idée.

Le Cléisme vient de l'expérience d'une vie.

Pour vous partager ma réflexion, je prends l'initiative de faire une analogie simple avec le jeu du  Monopoly.

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Par cette analogie, certaines choses tellement ancrées dans nos croyances font que nous sommes incapables de les remettre en question.

 

Dans le jeu, on reçoit l'argent en passant par la case départ.

Cette règle est connue et acceptée et n'empêche pas la "richesse".

En considérant que le jeu représente une société capitaliste nous constatons que recevoir une allocation n'influence nullement le capitalisme.

Dans notre société, nous devons emprunter l'argent.

Or cet emprunt est conditionné à l’accord de la banque et augmenté d’un intérêt. 

Donc si la banque ne vous prête pas l'argent l'économie s'arrête.

La question : pourquoi les banques ont ce pouvoir ?

Ma réflexion de donner l’argent est correcte car de grands économistes préconisent  l'image d'un hélicoptère pour distribuer rapidement l'argent à la population et court-circuiter les banques de détail.

D'autres préfèrent donner une allocation universelle.

 

Ces deux théories posent le problème d'où viendrait l'argent.

​Dans le jeu, il n'y a pas non plus de notion d'état.

Or son rôle est fondamental pour l'existence de la société.

Car l'état défini les règles et assure la sécurité, la justice, d’éducation,  et les soins, 

En  fonction des pays,  l'état est plus  moins développé et ses fonctions sont parfois privatisées quand elles existent!

C'est ce dernier point qui est le départ du Cléisme.

Dans nos sociétés, deux théories s’affrontent : gauche et droite qui définissent le rôle de l'état.

Qui doit payer les taxes et combien ?

L'état doit-il être au service du capital ou au bien être de la société ?

Chacun a raison dans son raisonnement, sauf que le riche et le pauvre ont besoin l'un de l'autre, sans compter qu'il y a une limite de la terre, rappelez-vous de mon expérience quand j'étais petit.

C’est là le centre de tous nos problèmes et divergences.

Le Cléisme pense pouvoir concilier ces deux tendances apparemment contradictoires.

Pourquoi prendre aux riches et le donner  aux plus démunis ?​

Nous pourrions définir d'autres règles qui permettent une transition douce sans révolution. 

Créons un organisme qui donne inconditionnellement une somme d'argent aux personnes sans qu'ils ne l'empruntent, l'économie capitaliste fonctionnerait continuellement.

Mais ce n'est pas encore juste.

Il pourrait aussi donner l'argent à l'état comme sa fonction est distributrice dans l'économie.

Cela permettrait d'énorme économie plus de taxe, plus d'inspecteurs, plus de conflit si les riches doivent payer plus d'impôt ou pas, plus de travail en noir.

Comme certain à juste titre se méfie de l'état, il faut réviser son fonctionnement. Il ne peut plus avoir les prérogatives du prince.

Les décisions doivent être prises par les citoyens en intégrant une organisation sociocratique basée sur l'intelligence collective de la société.

Maintenant reste le problème du tas de sable et de l'énergie.

 

Il faut définir une autre règle

​Chacun est libre d'entreprendre et de devenir riche, sans que cette "richesse", ne se fasse au détriment des autres et de la destruction de notre environnement d'où seul les produits ou services qui améliore leurs critères

 AAA sont autorisé.

A : circularité

A : biodiversité

A : respect de l'humain

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Comment aborder le problème ?

Un organisme indépendant pourrait crée l'argent nécessaire pour financer, sans impôt, l'organisation d'un Service Public de qualité ainsi que la transition écologique et énergétique.

Comme cette création monétaire est réalisée contre un actif immatériel. Cela  répond  à la gestion comptable.

L'argent ainsi créé serait comme une pluie uniformément répartie sur le globe, ce qui irriguerait l'économie.

C'est élément de départ du Cléisme.

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Un autre évènement arrive pour mettre en pratique la théorie :

les blockchains, les crypto-monnaies qui  donnent l'espoir de la faisabilité du Cléisme.

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Car il ne s'agit plus d'organisme qui crée l'argent avec toutes les dérives possibles, mais c'est un ensemble d'ordinateurs décentralisés qui appliquent les règles.

Celles-ci sont connues, non falsifiables et transparentes dans le monde entier.​

Il existe actuellement une communauté de 3000 membres  qui utilise presque les mêmes principes. C’est la monnaie, libre, non dette, relative qui alloue à chaque membre un dividende universel journalier.

Cette unité d'échange amène encore une autre dimension

" La relativité dans le temps de la création monétaire".

Par cette logique du Cléisme quand elle sera pleinement mise en place, les entrepreneurs sont certains que le Service Public existe qu'il est efficace, sans payer de taxe, que les citoyens du monde ont une valeur d'échange à dépenser chaque jour.​

Une seule monnaie simplifie tous les échanges et supprime la spéculation destructrice de milliers d'investissements.

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Reste la spéculation  à juguler.

Pour cela, le Service Public  doit s'organiser pour que

les biens de première nécessité soient garantis en qualité et en quantité dans le monde entier.

La démocratie directe devra décider quelles fonctions le Service Public doit assumer.

Une concurrence saine (même salaire, même condition de travail) devra toujours être organisée afin de rendre efficient le fonctionnement de l'activité économique.

Le droit au travail sera une réalité.

Si nous acceptons cette création monétaire, cette organisation sociétale et les trois critères AAA défini dans le Cléisme, alors vous serez acteur.

Utilisons en premier lieu le G1.

Votre simple utilisation du G1 comme moyen de soutient aux actions positives lui donnera sa valeur universelle, et demain pourrait permettre à tous les travailleurs et entrepreneur d'avoir une vie digne et augmenter son pouvoir de satisfaction.

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La vidéo ci-jointe

exprime 

 l'influence qu'a l'argent sur notre société pour que vous puissiez faire votre propre opinion.